Projet Crevier
Propriétaire
Les métaux Niobay inc. 72.5 %, Niobec Inc. 27.5 %
Localisation
Situé dans le Canton Crevier à 50 kilomètres au Nord de Girardville, région du Lac Saint-Jean, Québec, Canada.
Superficie
La propriété comprend 83 concessions adjacentes totalisant 4 645 hectares
Histoire
Soquem a fait la découverte du gîte en 1975 et après y avoir effectué plusieurs phases d’exploration, en a transféré la propriété à Cambior en 1986 lors de la privatisation de ses actifs. IAMGOLD l’a acquis à son tour en 2006 avant que Les Minéraux Crevier Inc. n’en devienne l’unique propriétaire en avril 2008
Les métaux Niobay inc. a reçu au cours de l’exercice financier 2010 une analyse positive de l’Évaluation Économique Préliminaire du projet Crevier. Ce projet est composé d’une ressource de niobium (Nb) et de tantale (Ta). L’Étude Économique Préliminaire a été réalisée par Met-Chem Canada inc.
Suite à cette évaluation positive, Les métaux Niobay inc. et Les Minéraux Crevier (MCI) ont pris la décision d’entreprendre l’étude de faisabilité du projet avec l’intention de commercialiser la ressource de niobium et de tantale.
L’étude de faisabilité a suivi son cours tout au long de l’année 2011 avec la préparation des études reliées à l’environnement et aux études géotechniques nécessaires à l’implantation des principales infrastructures.
Au cours de 2012, une grande partie des travaux reliés à l’étude de faisabilité de Crevier a été reportée, en attente des résultats des travaux consacrés à la métallurgie nécessaire au développement du procédé de traitement. Ces travaux ont été exclusivement limités à compléter les études en hydrométallurgie et à effectuer un second test sur la métallurgie en usine pilote chez COREM, pour confirmer les paramètres de la flottation du minerai. (Voir description MD&A du quatrième trimestre 2012).
En cours d’évolution de l’étude, Les métaux Niobay a pris la décision en 2011 d’augmenter sa participation dans le projet à un niveau de 72,5 %. Niobec Inc, une filiale d’IAMGOLD à cette période, détient toujours une participation de 27,5 %.
Géologie et Minéralisation
La propriété comporte un dyke composé de syénite à néphéline de texture pegmatitique qui s’étend sur plus de 3 kilomètres. Ce dernier contient la minéralisation de niobium et de tantale dont la ressource est évaluée à 25,4 millions de tonnes de matériel minéralisé.
43-101 Ressource
Mise à jour de la ressource minérale – Juin 2010 (NI43-101) | |||
Catégorie | Million Tonnes |
Nb2O5 % |
Ta2O5 (ppm) |
Mesurée | 12,465 | 0,199 | 234 |
Indiquée | 12,904 | 0,194 | 234 |
Total Mesurée +Indiquée | 25,369 | 0,196 | 234 |
Inférée | 15,423 | 0,17 | 252 |
Ressource intérieure au gîte géologique, 0.1% Nb2O5 teneur de coupure | |||
Niobium: Haute teneur coupée à 0.5% Nb2O5 | |||
Tantale: Haute teneur coupée à 550 ppm Ta2O5 |
Étude Économique Prélminaire
Une étude d’évaluation économique préliminaire réalisée en 2009 par une firme d’ingénierie indépendante a confirmé la viabilité économique du projet. A un rythme de production de 4 000 tonnes par jour, le projet pourrait générer un revenu moyen annuel de 125 M $. Réalisés à partir d’un investissement approximatif de 316 M $, les profits annuels moyens bruts sont estimés à 57 M $ représentant une valeur nette actualisée avant taxes de 272 M $ à un taux de 5%.
La viabilité économique des ressources minérales qui ne sont pas des réserves minérales n’a pas été démontrée.
Étude de Faisabilité
Les résultats obtenus des deux essais pilotes de 2011 et 2012 n’ont pas permis de valider les résultats obtenus lors des essais en laboratoire. Les métaux Niobay doit donc effectuer un troisième essai pilote en suivant des paramètres plus strictes, et ce pour valider les essais en laboratoire et augmenter la robustesse du projet. Les coûts associés à cet essai pilote se chiffrent à 1.5M$, une somme que la société ne peut financier dans les conditions de marché actuelles. En attente de l’obtention du financement requis, l’étude de faisabilité demeure temporairement suspendue.
Les informations techniques et scientifiques dans le présent texte ont été revues par Serge Bureau, ingénieur-géologue, qui a agi à titre de personne qualifiée en conformité avec la norme canadienne NI 43-101.